Renaud Camus : un symbole de la conversion des Intellectuels européens vers le non-Bien et de l’hyper dangerosité de ces Intellectuels

Faut-il prendre la peine de citer et analyser Renaud Camus ? Dans un précédent texte dans lequel il a fallu prendre acte de la « révolution machiavélienne/machiavélique » par lequel a été acté que les intellectuels européens ont tourné le dos au souci du Bien, au minimum, pour une indifférence, au pire, pour servir avec zèle et par des contributions fondatrices ou de soutien, à des intentions ou des actions clairement malveillantes, criminelles, et que, depuis cette inversion de préférence et de praxis « théorique » (le fameux « travail » des intellectuels), cette « crise » incarnée par Machiavel s’est confirmée, amplifiée, a constitué la base des évènements et des périodes historiques modernes, tragiques, et, hélas, continue aujourd’hui. Il n’y a rien de plus important aujourd’hui que de démonter et de démontrer que les principes cachés et explicites de Machiavel sont viciés et vicieux, sont faux et dangereux. Mais en attendant que cette réponse puisse se faire et AGIR dans le monde, comme cette « révolution machiavélienne/machiavélique » a pu le faire en étant l’ombre de tous les désastres de cette Europe du sabre et du goupillon ET de la plume enténébrée, il faut donc évoquer quelques cas de ces intellectuels-catastrophes, qui prédisent des « catastrophes » qu’ils sont eux-mêmes. Renaud Camus en est donc, en France, un symbole, d’une absolue médiocrité. Quand il affirme, il n’argumente pas, ne se justifie pas : il « voit », il vaticine, comme en parlait Kant. Le « grand remplacement » ? C’est simple : c’est « évident ». Une certaine publicité disait que, avec cette entreprise, c’était « simple comme un coup de fil ». Avec Renaud Camus, c’est simple comme un coup de tête : ce Diafoiré Philippulus a VU le grand remplacement, et donc, il a lieu. Mais avec ces intellectuels qui n’ont plus toute leur tête, le problème n’est pas leur personne, mais qu’ils deviennent des références pour des centaines ou des milliers d’autres. Ce sont ceux-ci qui sont le problème. Mais malgré tout, Renaud Camus porte la responsabilité, personnelle, et totale, de parler pour, non pas, « ne rien dire », mais dire des choses, fictives, qu’il fait prendre pour des réalités historiques, et, ainsi, pour inciter des gens à commettre des actes insensés. Un récent jugement a condamné Renaud Camus mais comme pour toutes les condamnations concernant de tels « intellectuels », aucune peine de prison, ferme, n’a été prononcée, et la condamnation prononcée est si ridiculement faible (un mois de prison avec sursis) que c’est comme si elle n’existait pas. Et d’ailleurs, un tel intellectuel va s’en servir pour et se victimiser et pour s’en faire un titre de gloire. La « Justice » est censée s’intéresser à la causalité, au rapport cause(s)/effet(s) : si Renaud Camus peut être condamné pour « provocation publique à la haine raciale », c’est que celle-ci, outre son sens spécifique, peut être une causalité, par imitation, « provocation à ». Or, étant donné le caractère dangereux du racisme, est-ce qu’une « provocation à » est une « petite » action ? D’elle, dépendent d’autres actions, possibles. Les terroristes d’extrême-droite qui, ces dernières années, ont commis des actes criminels, des massacres de masse, l’ont fait en s’inspirant, en SE MOTIVANT et en SE JUSTIFIANT à partir de paroles et de textes, de semi ou simili-intellectuels. Un Alfred Rosenberg, membre de la « Société Thulé », si influente sur le nazisme initial, partageait avec Hitler les plus grandes responsabilités dans l’élaboration, la construction, la « réussite » et les crimes du nazisme. Au procès de Nuremberg, il a été condamné à mort, et exécuté. Si la France sanctionne sérieusement tout néo nazisme, il n’est pas possible de prendre à la légère une « provocation publique à la haine raciale ».

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